Tamatave (côte est), 19 juillet 2008.
Hier, c'était le commencement de notre aventure sur la côte est. Après avoir enseigné en avant-midi, nous nous sommes rendues dans la capitale avec Elisé pour acheter nos billets en direction de Tamatave. Tamatave est une ville située à un peu plus de 300 km de Tananarive, la capitale. Nous avions donc, dès 14h00, nos billets de taxi-brousse en mains, mais nous devions attendre le départ qui était prévu à 17h00. Pendant ce temps, nous en avons profité pour faire quelques achats pour cette longue route. Dès 16h00, nous étions assises à notre place prêtes à vivre cette aventure sur les routes. Comme le réel départ fut à 18h30 (quelle surprise!), nous avons dû attendre tout ce temps en plein coeur d'une foule marchande où nous étions les proies de ces marchands voués à nous vendre leurs produits. Au menu: disques, peignes, brosses à dents, fers à friser, parfums, gloss, lampes de poche, montres et, en tête de liste du ridicule, des photos de Jésus laminées. S'en vouloir offenser ces gens qui travaillent pour leur survie, nous avions tout de même un malin plaisir à trouver, d'offres en offres, des manières toujours plus originales de refuser ces produits qui, a nos yeux, étaient tous inutiles. Ce petit jeu a malgré tout fait passer le temps plus vite.
C'est maintenant le départ. Sur le toit du taxi-brousse se retrouve tous les bagages des voyageurs, bagages très nombreux, et parfois incohérents, fesant en sorte de doubler la hauteur du véhicule. D'après nos guides, la route était d'une durée de 7h00. Cependant, dûe à la mauvaise température et aux arrêts trop fréquents pour les fumeurs, le trajet fut d'une durée de 10h00. Nous étions loin du confort des autobus scolaires et encore moins des autobus voyageurs. En ces lieux très restreints, nous avons été confronté à une très grande proximité de nos voisins de banquettes.
Également, nous voulons rendre hommage à notre tante Nycole qui nous a fait découvrir les gravols lorsque nous étions petites. Ces petites pillules oranges nous ont littéralement sauvé la vie la nuit dernière. En effet, 10 heures de taxi-brousse en montagnes lorsqu'il pleut, ce n'est pas facile pour le coeur, ni l'estomac. Cependant, avec deux petits bonbons oranges coup sur coup, la route est soudainement plus facile. Merci Nycole.
Finalement, ce qui pourrait sembler négatif dans cette aventure s'est avéré́ des plus mémorable. Puisque rien ne peut égaler l'expérience du taxi-brousse en montagne; expérience comparable aux montagnes russes: virages rapides, arrêts soudains et accélé́rations brusques! Ceci nous donne une bonne idée de ce qui nous attend la semaine prochaine où la distance à parcourir est le double. Mais en tant que bons scouts, nous serons prêtes à vivre cette nouvelle aventure.
La vedette des prochains billets: la côte est vue de nos yeux!!!
Hier, c'était le commencement de notre aventure sur la côte est. Après avoir enseigné en avant-midi, nous nous sommes rendues dans la capitale avec Elisé pour acheter nos billets en direction de Tamatave. Tamatave est une ville située à un peu plus de 300 km de Tananarive, la capitale. Nous avions donc, dès 14h00, nos billets de taxi-brousse en mains, mais nous devions attendre le départ qui était prévu à 17h00. Pendant ce temps, nous en avons profité pour faire quelques achats pour cette longue route. Dès 16h00, nous étions assises à notre place prêtes à vivre cette aventure sur les routes. Comme le réel départ fut à 18h30 (quelle surprise!), nous avons dû attendre tout ce temps en plein coeur d'une foule marchande où nous étions les proies de ces marchands voués à nous vendre leurs produits. Au menu: disques, peignes, brosses à dents, fers à friser, parfums, gloss, lampes de poche, montres et, en tête de liste du ridicule, des photos de Jésus laminées. S'en vouloir offenser ces gens qui travaillent pour leur survie, nous avions tout de même un malin plaisir à trouver, d'offres en offres, des manières toujours plus originales de refuser ces produits qui, a nos yeux, étaient tous inutiles. Ce petit jeu a malgré tout fait passer le temps plus vite.
C'est maintenant le départ. Sur le toit du taxi-brousse se retrouve tous les bagages des voyageurs, bagages très nombreux, et parfois incohérents, fesant en sorte de doubler la hauteur du véhicule. D'après nos guides, la route était d'une durée de 7h00. Cependant, dûe à la mauvaise température et aux arrêts trop fréquents pour les fumeurs, le trajet fut d'une durée de 10h00. Nous étions loin du confort des autobus scolaires et encore moins des autobus voyageurs. En ces lieux très restreints, nous avons été confronté à une très grande proximité de nos voisins de banquettes.
Également, nous voulons rendre hommage à notre tante Nycole qui nous a fait découvrir les gravols lorsque nous étions petites. Ces petites pillules oranges nous ont littéralement sauvé la vie la nuit dernière. En effet, 10 heures de taxi-brousse en montagnes lorsqu'il pleut, ce n'est pas facile pour le coeur, ni l'estomac. Cependant, avec deux petits bonbons oranges coup sur coup, la route est soudainement plus facile. Merci Nycole.
Finalement, ce qui pourrait sembler négatif dans cette aventure s'est avéré́ des plus mémorable. Puisque rien ne peut égaler l'expérience du taxi-brousse en montagne; expérience comparable aux montagnes russes: virages rapides, arrêts soudains et accélé́rations brusques! Ceci nous donne une bonne idée de ce qui nous attend la semaine prochaine où la distance à parcourir est le double. Mais en tant que bons scouts, nous serons prêtes à vivre cette nouvelle aventure.
La vedette des prochains billets: la côte est vue de nos yeux!!!
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