Tamatave, 19 juillet 2008.
Nous voici au terme de notre première journée de vacances à Tamatave. Nous sommes présentement dans notre petite et modeste chambre d'hôtel, assises sur notre lit en compagnie de notre XO (ordinateur) et de notre ex-trip-bouffe (chips, liqueur, chocolat et fraises)...quoi de plus pour être heureuses. Bon, nous avouons que le mélange est un peu douteux, mais ce sont là les conséquences sévères d'être privées de ces petits plaisirs de la vie pendant un mois. Nous ne savons pas encore comment notre estomac gèrera le tout, mais ça, c'est une histoire à suivre. La seule expression pour décrire ce court moment d'extase: ça goûtait le bonheur dans notre bouche...
Maintenant, voici une synthèse de cette première journée que nous pourrions qualifier de...humide!!! En effet, avant notre départ pour la côte est, nous avions lu que "Tamatave était la ville idéal pour apprendre physiquement la définition d'une pluie tropicale: des trombes d'eau qui pénètrent immédiatement la fibre des vêtements et vous trempent jusqu'aux os." Malgré cette constation, notre positivisme ou plutôt notre innocence nous avait poussé à croire qu'il aurait été possible pour nous de s'étendre sur la plage de cette côte, de se faire sècher au soleil tout en regardant les petits requins dans cet Océan Indien. Bravo les filles!!! Résultat de cette journée: Nous avons eu la chance, comme nos lectures nous le mentionnaient, de vivre une expérience de pluie tropicale. Par contre, cette pluie n'a pas été un frein à notre exploration. Alors, durant la journée entière, nous avons sillonné les rues et les plages de Tamatave, les deux pieds dans l'eau (pas l'eau limpide de l'océan, mais bien l'eau bouetteuse qui se retrouvait partout dans les rues). Voici donc nos quelques découvertes:
Notre première destination fut le port. Le port à Tamatave occupe une place primordiale dans l'économie de la ville, mais également dans celle de la Grande île. Effectivement, Tamatave est une porte commerciale essentielle pour le pays: plus de 70% des échanges avec l'étranger se produisent ici même. De fait, les cargos repartent chargés de toutes les productions de l'île (crevettes, vanille, riz, litchis, etc.) et alimentent la capitale et le reste de l'île en produits extérieurs. Cette fonction économique amène cependant son lot de conséquences: la pollution de l'eau et des plages se trouvant à proximité du port et une pollution visuelle importante dûe aux installations portuaires très imposantes.
Ensuite, nous avons été témointes des importantes conséquences des catastrophes naturelles que subit Tamatave à plusieurs reprises chaque année, principalement en janvier-février. Effectivement, une large bande bordant la mer représente des traces tangibles de ces cyclones: rues abandonnées et creusées par la force des eaux et du vent, bâtiments complètement détruits qui n'ont pour seule fonction actuelle d'agir comme barrière protectrice pour les cyclones à venir, etc. Bref, le paysage de Tamatave a été façonné par ces catastrophes. Nous avons également appris qu'en 1927, un terrible cyclone dévasta la ville faisant des centaines de morts et emportant tout sur son passage. On retrouva des bateaux jusqu'à l'intérieur des terres. "Régulièrement, un cyclone rappelle à la ville sa situation géograhique fragile: entièrement tournée vers l'Océan Indien."
Enfin, Tamatave est une ville de pousse-pousse et de cyclo-pousse. Effectivement, à tous les coins de rues, nous nous sommes faites offrir ce genre de service. Nous pouvons croire que les conditions de travail de ces hommes sont très difficiles, car la qualité du réseau routier est très lacunière et ils doivent, dans la plupart des cas, se promener pieds nus dans les nombreux trous remplis d'eau qui composent la majorité des routes de Tamatave. Cependant, ces nombreux pousses-pousses ajoutent un parfum asiatique particulier à cette ville qui met à l'aise les touristes par sa tranquilité, son fait français très présent, la proximité à laquelle se trouvent les différents services, ses terrasses accueillantes qui nous proposent de déguster des plats asiatiques et d'excellents fruits de mer et par son ambiance balnéaire réconfortante.
En terminant, malgré ce haut taux d'humidité qui nous a accompagné toute la journée, nous sommes très heureuses d'avoir eu la chance de visiter cette merveilleuse ville côtière. Demain matin, nous quitterons à 07h00 pour Foulpointe, soit un peu plus de 60 km plus au nord de Tamatave afin de profiter de cette baie touristique qui offre des plages fantastiques, selon les dires de nos collègues de travail.
En espérant pouvoir profiter du soleil un peu demain...
Nous voici au terme de notre première journée de vacances à Tamatave. Nous sommes présentement dans notre petite et modeste chambre d'hôtel, assises sur notre lit en compagnie de notre XO (ordinateur) et de notre ex-trip-bouffe (chips, liqueur, chocolat et fraises)...quoi de plus pour être heureuses. Bon, nous avouons que le mélange est un peu douteux, mais ce sont là les conséquences sévères d'être privées de ces petits plaisirs de la vie pendant un mois. Nous ne savons pas encore comment notre estomac gèrera le tout, mais ça, c'est une histoire à suivre. La seule expression pour décrire ce court moment d'extase: ça goûtait le bonheur dans notre bouche...
Maintenant, voici une synthèse de cette première journée que nous pourrions qualifier de...humide!!! En effet, avant notre départ pour la côte est, nous avions lu que "Tamatave était la ville idéal pour apprendre physiquement la définition d'une pluie tropicale: des trombes d'eau qui pénètrent immédiatement la fibre des vêtements et vous trempent jusqu'aux os." Malgré cette constation, notre positivisme ou plutôt notre innocence nous avait poussé à croire qu'il aurait été possible pour nous de s'étendre sur la plage de cette côte, de se faire sècher au soleil tout en regardant les petits requins dans cet Océan Indien. Bravo les filles!!! Résultat de cette journée: Nous avons eu la chance, comme nos lectures nous le mentionnaient, de vivre une expérience de pluie tropicale. Par contre, cette pluie n'a pas été un frein à notre exploration. Alors, durant la journée entière, nous avons sillonné les rues et les plages de Tamatave, les deux pieds dans l'eau (pas l'eau limpide de l'océan, mais bien l'eau bouetteuse qui se retrouvait partout dans les rues). Voici donc nos quelques découvertes:
Notre première destination fut le port. Le port à Tamatave occupe une place primordiale dans l'économie de la ville, mais également dans celle de la Grande île. Effectivement, Tamatave est une porte commerciale essentielle pour le pays: plus de 70% des échanges avec l'étranger se produisent ici même. De fait, les cargos repartent chargés de toutes les productions de l'île (crevettes, vanille, riz, litchis, etc.) et alimentent la capitale et le reste de l'île en produits extérieurs. Cette fonction économique amène cependant son lot de conséquences: la pollution de l'eau et des plages se trouvant à proximité du port et une pollution visuelle importante dûe aux installations portuaires très imposantes.
Ensuite, nous avons été témointes des importantes conséquences des catastrophes naturelles que subit Tamatave à plusieurs reprises chaque année, principalement en janvier-février. Effectivement, une large bande bordant la mer représente des traces tangibles de ces cyclones: rues abandonnées et creusées par la force des eaux et du vent, bâtiments complètement détruits qui n'ont pour seule fonction actuelle d'agir comme barrière protectrice pour les cyclones à venir, etc. Bref, le paysage de Tamatave a été façonné par ces catastrophes. Nous avons également appris qu'en 1927, un terrible cyclone dévasta la ville faisant des centaines de morts et emportant tout sur son passage. On retrouva des bateaux jusqu'à l'intérieur des terres. "Régulièrement, un cyclone rappelle à la ville sa situation géograhique fragile: entièrement tournée vers l'Océan Indien."
Enfin, Tamatave est une ville de pousse-pousse et de cyclo-pousse. Effectivement, à tous les coins de rues, nous nous sommes faites offrir ce genre de service. Nous pouvons croire que les conditions de travail de ces hommes sont très difficiles, car la qualité du réseau routier est très lacunière et ils doivent, dans la plupart des cas, se promener pieds nus dans les nombreux trous remplis d'eau qui composent la majorité des routes de Tamatave. Cependant, ces nombreux pousses-pousses ajoutent un parfum asiatique particulier à cette ville qui met à l'aise les touristes par sa tranquilité, son fait français très présent, la proximité à laquelle se trouvent les différents services, ses terrasses accueillantes qui nous proposent de déguster des plats asiatiques et d'excellents fruits de mer et par son ambiance balnéaire réconfortante.
En terminant, malgré ce haut taux d'humidité qui nous a accompagné toute la journée, nous sommes très heureuses d'avoir eu la chance de visiter cette merveilleuse ville côtière. Demain matin, nous quitterons à 07h00 pour Foulpointe, soit un peu plus de 60 km plus au nord de Tamatave afin de profiter de cette baie touristique qui offre des plages fantastiques, selon les dires de nos collègues de travail.
En espérant pouvoir profiter du soleil un peu demain...
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