mercredi 30 juillet 2008

un matin paradisiaque




Ambohitrimanjaka, 29 juillet 2008

Nous voilà de retour au village après une fin de semaine très enrichissante et reposante à Morondave. Cependant, avant de clore cette partie de notre périple, nous voulions vous partager un moment des plus agréable que nous avons vécu hier matin.

Hier, nous avions quelques heures devant nous avant notre départ en taxi-brousse, alors nous sommes parties toutes les deux à la découverte des kilomètres de plage qui sillonnent la rive est du canal du Mozambique. Dè̀s le lever du jour, nous avons marché sur ce sable très fin avec comme décor une plage sans fin, un lever de soleil qui tentait de toutes ces forces de traverser ces multiples feuilles de palmiers et nous avions comme décor de nombreux pêcheurs se préparant à aller se marier à ces vagues. Une fois dépassé le village côtier, nous avons découvert un tronçon magnifique où nous étions les seules à marquer nos pieds dans le sable. À cet instant,nous n'avons pu penser à rien d'autre que le bonheur d'un matin tranquille sur une plage déserte. Le temps était vraisemblablement parfait pour les adeptes de la voile, car plus le temps avançait et plus les petites voiles blanches se faisait nombreuses sur cette formidable toile de fond qui se dressait devant nos yeux. Nous nous sommes donc assises devant celle-ci admirant chacune de ses vagues comme si c'était la première que nous voyions, respirant l'air de la mer et profitant de son vent frais et pur qui l'accompagne. Honnêtetement, ce petit matin est l'un des moments les plus complets de notre aventure par sa simplicité et sa richesse naturelle. Et pour nous combler encore davantage, de jeunes amateurs de canot se sont joins au paysage et franchissaient avec beaucoup d'habileté ses majestueuses vagues et attendant la bonne afin d'aller surfer sur elle; nous rappelant ainsi nos excursions de canot sur les rivières gaspésiennes et autres. Wow...est-ce ça le paradis? Du moins, nous touchions probablement cet endroit du bout de nos doigts.

Comme dans tous moments parfaits, il y a toujours une fin et cette fin s'appelait le retour à Tana en Taxi-brousse. Cependant, nous nous ferons très silencieuses à ce sujet, car notre retour s'est passablement bien passé. Effectivement, nous avions été en mesure de réserver les places qui se trouvent directement derrière le banc du chauffeur, places qui sont considérées comme les meilleures, car il y a un peu plus d'espace. Ce facteur ainsi que les nombreuses stratégies que nous avions développées à la suite des autres expériences ont contribué à faire de ce voyage un moment loin d'être si pénible que ça.

Enfin, après ces 18 heures de route, nous voici au terme de nos longues aventures estivales.

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