mercredi 6 août 2008

La dernière journée d’école…





Ambohitrimanjaka, 5 août 2008.

Aujourd’hui, nous avons dispensé nos derniers cours aux enfants, mettant ainsi fin à notre programme d’enseignement et à notre mission. Au terme de ces 6 semaines passées en leur compagnie, nous avions naturellement développé un profond lien d’attachement envers ces jeunes si désireux d’apprendre. Sans vouloir prendre un ton nostalgique, il est certain que cette journée représente beaucoup pour nous. Nous nous souviendrons donc des sourires de ces enfants, de leur intérêt et de leur énergie, de leur curiosité et de leur plaisir à apprendre et ce, même pendant leurs vacances.

Nous quittons donc cette salle de classe fières d’avoir fait cheminer ces jeunes et de les avoir accompagné dans leur découverte. Notre plus grande réussite est, sans aucun doute, d’avoir réussi à créer un climat d’apprentissage où le plaisir et la flexibilité étaient au rendez-vous. En effet, nous croyons sincèrement que le plaisir joue un rôle clé quant au niveau d’investissement des élèves et c’est ce que nous avons pu observer au cours de cette expérience d’enseignement. Chaque jour représentait un nouveau défi et nous avons réussi à terminer chacune de ces journées sans aucun regret. Nous avions un désir de stimuler ces jeunes et nous avons réussi. Il est clair que notre présence dans leur vie et dans leur cheminement scolaire n’aura été qu’éphémère, mais ces élèves et cette expérience de coopération internationale occuperont une très grande place dans nos souvenirs et notre vie. Alors merci à tous ces élèves pour toutes ces émotions qu’ils nous ont fait vivre au cours de ce voyage, car c’est effectivement eux les véritables acteurs de ce périple.

Après les cours, nous sommes parties au marché d’artisanat près de la maison acheter nos derniers souvenirs de notre passage au Madagascar. Nous avions prévu de revenir à pieds à la maison, soit à 40 minutes de marche, quand nous avons croisé « Miel », un ami d`Ambohitrimanjaka. Il nous a donc offert d’embarquer sur sa petite moto avec nos bagages et les siens. C’est à cet instant que nous avons réalisé que nous étions maintenant bien intégré à la culture malgache car c`était véritablement impensable d’embarquer trois sur ce petit véhicule. Nous nous sommes tout de même rendues à la maison...ne t’inquiète pas maman, à la vitesse que ce petit moteur pouvait nous traîner, il n’avait aucun danger. Toute qu`une aventure !

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