Ambohitrimanjaka, 28 juin 2008
Nous avons vécu notre premier matin dans ce village malgache, sur cette île oubliée de l'Afrique. Le soleil s'est levé vers 7h00 dans les nuages, mais déjà nous pouvions admirer pour la première fois les lieux qui nous entoureront pour les prochaines semaines. Au coeur du village Ambohitrimanjaka, nous assistons au mélange des rizières, des montagnes, des charrettes tirées par les zébus, mais surtout de gens souriants et travaillant durement pour survivre. Nous sommes maintenant convaincues d'être à l'endroit parfait pour notre expérience.
La journée a débuté par la visite de la propriété de Manitrala, de la maison jusqu'à la fermette. Par la suite, le Pasteur est passé prendre le déjeuner avec nous. Sa présence a favorisé des échanges sur de nombreux sujets tels la politique, la pauvreté, la température, le Canada/Québec, la religion, etc.. Une fois terminé, c'était le temps d'aller rencontrer les enfants. Ah! ce moment nous l'attendions depuis très longtemps. Une fois arrivées, nous avons bien senti le besoin de la francisation, puisqu'ils ne parlent que très peu ou pas le francais.) Cependant, nul besoin de se parler dans la même langue pour comprendre, grâce à leurs grands et beaux sourires, qu'ils étaient très heureux de nous rencontrer et nous de même.
Par la suite, nous sautons dans un bus bien rempli pour se diriger vers la ville, Tanarive. La route est sinueuse, mais pas question que le bus ralentisse!!! Sur notre chemin, nous pouvons mieux comprendre les occupations quotidiennes des gens. Certains travaillent au champs, d'autres sont en pleine vente à leur kiosque, des femmes lavent les vêtements à la rivière et finalement, le constat nous amène à penser que tous, enfants jusqu'aux vieillards, travaillent pour la subsistance de la famille, pour leur survie dans un pays où le coût de la vie ne cesse d'augmenter.
À la ville, le rythme est différent, beaucoup plus rapide et plus bruyant que notre beau village. Nous sommes allées changer notre argent. Au Madagascar, c'est l'ariary qui est la monnaie utilisée. Cependant, le franc malgache est encore présent, mais vaut 5 fois mois que l'ariary. Pour un euro, nous avons 2460 ariariy. Alors nous avons fait le marché, visité un peu et repris le bus. L'après-midi s'est passé très rapidement, nous avons rencontré Mélanie (une ancienne étudiante de Manitrala) qui nous a donné des notions de base de la langue malgache. Et oui, si nous souhaitons apprendre une langue à ces enfants, nous devons aussi connaître un peu de la leur afin d'y faire référence et de voir les similitudes entre les deux langues. Ces notions nous seront très utiles pour l'élaboration de nos premiers examens de mise à niveau que nous devrons faire passer à nos futurs élèves. La langue est très difficile à apprendre, puisque la prononciation est différente que la lecture que nous y faisons. (Rien à voir avec l'anglais ou l'espagnol qui nous semblent soudainement des langues bien faciles=)).
La journée s'est très bien terminée avec un souper bien accompagné par Haja, un voisin très sympathique que Manitrala considère comme son fils. Nous avons une grosse nuit à venir, puisque le courant pour les ordinateurs ne sera de retour qu'à 23h30. Notre objectif pour ce soir: élaborer les examens d'entrée et débuter notre programme éducatif .
Notre première journée nous a donné l'inspiration et l'énergie pour les jours futurs. Il nous arrive quelques fois de s'arrêter et de nous rappeler à quel point nous avons une chance inouie d'être en ces lieux si magnifiques.
Tafandrimandry( bonne nuit)
xxxx
Nous avons vécu notre premier matin dans ce village malgache, sur cette île oubliée de l'Afrique. Le soleil s'est levé vers 7h00 dans les nuages, mais déjà nous pouvions admirer pour la première fois les lieux qui nous entoureront pour les prochaines semaines. Au coeur du village Ambohitrimanjaka, nous assistons au mélange des rizières, des montagnes, des charrettes tirées par les zébus, mais surtout de gens souriants et travaillant durement pour survivre. Nous sommes maintenant convaincues d'être à l'endroit parfait pour notre expérience.
La journée a débuté par la visite de la propriété de Manitrala, de la maison jusqu'à la fermette. Par la suite, le Pasteur est passé prendre le déjeuner avec nous. Sa présence a favorisé des échanges sur de nombreux sujets tels la politique, la pauvreté, la température, le Canada/Québec, la religion, etc.. Une fois terminé, c'était le temps d'aller rencontrer les enfants. Ah! ce moment nous l'attendions depuis très longtemps. Une fois arrivées, nous avons bien senti le besoin de la francisation, puisqu'ils ne parlent que très peu ou pas le francais.) Cependant, nul besoin de se parler dans la même langue pour comprendre, grâce à leurs grands et beaux sourires, qu'ils étaient très heureux de nous rencontrer et nous de même.
Par la suite, nous sautons dans un bus bien rempli pour se diriger vers la ville, Tanarive. La route est sinueuse, mais pas question que le bus ralentisse!!! Sur notre chemin, nous pouvons mieux comprendre les occupations quotidiennes des gens. Certains travaillent au champs, d'autres sont en pleine vente à leur kiosque, des femmes lavent les vêtements à la rivière et finalement, le constat nous amène à penser que tous, enfants jusqu'aux vieillards, travaillent pour la subsistance de la famille, pour leur survie dans un pays où le coût de la vie ne cesse d'augmenter.
À la ville, le rythme est différent, beaucoup plus rapide et plus bruyant que notre beau village. Nous sommes allées changer notre argent. Au Madagascar, c'est l'ariary qui est la monnaie utilisée. Cependant, le franc malgache est encore présent, mais vaut 5 fois mois que l'ariary. Pour un euro, nous avons 2460 ariariy. Alors nous avons fait le marché, visité un peu et repris le bus. L'après-midi s'est passé très rapidement, nous avons rencontré Mélanie (une ancienne étudiante de Manitrala) qui nous a donné des notions de base de la langue malgache. Et oui, si nous souhaitons apprendre une langue à ces enfants, nous devons aussi connaître un peu de la leur afin d'y faire référence et de voir les similitudes entre les deux langues. Ces notions nous seront très utiles pour l'élaboration de nos premiers examens de mise à niveau que nous devrons faire passer à nos futurs élèves. La langue est très difficile à apprendre, puisque la prononciation est différente que la lecture que nous y faisons. (Rien à voir avec l'anglais ou l'espagnol qui nous semblent soudainement des langues bien faciles=)).
La journée s'est très bien terminée avec un souper bien accompagné par Haja, un voisin très sympathique que Manitrala considère comme son fils. Nous avons une grosse nuit à venir, puisque le courant pour les ordinateurs ne sera de retour qu'à 23h30. Notre objectif pour ce soir: élaborer les examens d'entrée et débuter notre programme éducatif .
Notre première journée nous a donné l'inspiration et l'énergie pour les jours futurs. Il nous arrive quelques fois de s'arrêter et de nous rappeler à quel point nous avons une chance inouie d'être en ces lieux si magnifiques.
Tafandrimandry( bonne nuit)
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